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frédéric taddéi - Page 2

  • Olivier Dard et le dictionnaire des populismes...

    Le 5 novembre 2019, dans son émission « Interdit d'interdire », sur RT France, Frédéric Taddeï recevait, notamment, Olivier Dard pour évoquer le Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019) dont il a dirigé la publication, après celle du Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017), avec Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois. Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Verlaine de Metz, Olivier Dard est, en particulier, l'auteur d'une étude sur l'OAS, Voyage au coeur de l'OAS (Perrin, 2005) et a également publié Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013).

     

                                       

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  • Interdit d'interdire : "Contre le libéralisme" avec Alain de Benoist...

    Le 14 mars 2019, dans son émission « Interdit d'interdire », sur RT France, Frédéric Taddeï recevait, notamment, Alain de Benoist pour évoquer son dernier essai Contre la capitalisme (Rocher, 2019). Philosophe et essayiste, Alain de Benoist est directeur des revues Nouvelle École et Krisis.

     

                                    

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  • Les médias : un micro-milieu d'adeptes de la pensée unique...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque le monde médiatique... Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et L'écriture runique et les origines de l'écriture (Yoran, 2017).

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    Alain de Benoist : « Pour le monde médiatique, le monde extérieur, le monde réel, n’existent pas… »

    Ce n’est un secret pour personne : les quotidiens nationaux se vendent de moins en moins, certains étant même, tels Libération et L’Humanité, artificiellement maintenus sous perfusion financière. Il est, pourtant, des pays où la presse papier reste florissante. Comment expliquer ce paradoxe ?

    Deux remarques pour commencer. D’abord, quand on parle de la crise de la presse française, c’est en fait de la presse parisienne qu’on veut parler. La presse régionale se porte un peu moins mal, bien qu’elle soit en général peu attractive. Tradition jacobine oblige, tout ce qui se veut d’audience « nationale » se doit d’être à Paris. Deuxième remarque : les journaux emploient des journalistes, mais il y a longtemps que ceux-ci ne les possèdent plus. Dix milliardaires, marchands d’armes, banquiers, représentants de l’industrie du luxe ou du bâtiment possèdent, à eux seuls, 89,9 % des quotidiens nationaux. Pourquoi Dassault, Bouygues, Lagardère, Drahi, Niel, Bernard Arnault investissent-ils dans la presse ? Certainement pas par philanthropie. Ils se targuent tous, la main sur le cœur, de ne pas peser sur les choix rédactionnels, mais ils n’ont nul besoin le faire : il leur suffit de s’assurer que ne seront jamais recrutés des adversaires de l’idéologie dominante (ce qui leur est assez facile, puisque les écoles de journalisme forment déjà à cela).

    Pourquoi la presse se porte-t-elle si mal ? D’abord, bien sûr, parce qu’elle est mal faite. Quand on les compare à la presse quotidienne italienne ou allemande, le caractère misérable des quotidiens français saute aux yeux. Mais la cause principale, c’est évidemment la défiance envers les médias. Elle est, aujourd’hui, générale, mais elle est particulièrement significative quand elle s’exerce vis-à-vis de ceux qui sont censés informer. Les gens constatent que l’information est biaisée et qu’elle ne reflète en aucun façon ce qu’ils voient tous les jours autour d’eux. Les journalistes ne jouissent plus de la moindre autorité morale, la preuve en étant sur un certain nombre de problèmes-clés, au moins 80 % d’entre eux pensent exactement le contraire de ce que pensent 80 % des Français. Comment s’étonner de cette désaffection quand, comme le disait Guy Debord, « le vrai n’est plus qu’un moment du faux » ?

    Autrefois, les journaux professaient des idées différentes. Aujourd’hui, on a l’impression qu’ils disent tous plus ou moins la même chose. Pourquoi ?

    Journaux, télévisions, partis politiques : depuis trente ans, tous disent plus ou moins la même chose parce que tous raisonnent à l’intérieur du même cercle de pensée. On zappe sans cesse, mais on n’entend qu’une voix. La pensée unique est d’autant plus omniprésente dans les médias qu’elle s’exerce dans un micromilieu où tout le monde a les mêmes références (les valeurs économiques et les « droits de l’homme »), où tout le monde se tutoie et s’appelle par son prénom, où les mêmes relations incestueuses unissent journalistes, hommes politiques et show-business. Pour ces gens-là, le monde extérieur, le monde réel, n’existe tout simplement pas.

    Et comme leur discours ne passe plus, ils sont de plus en plus haineux, de plus en plus hargneux. La campagne visant à faire en sorte qu’Éric Zemmour ne soit plus invité par aucun média en est un exemple parmi bien d’autres (souvenons-nous de l’affaire Richard Millet). Les pyromanes jouent aux pompiers, et les porteurs de fausses nouvelles font semblant de s’en prendre aux « fake news » pour mieux s’ériger en tribunal. On assiste à ce spectacle incroyable de journalistes qui dénoncent leurs confrères et pointent du doigt ceux qu’il faut ostraciser. Ayant déjà perdu le pouvoir culturel, ils s’efforcent de constituer un contre-pouvoir, non plus face à la puissance d’État, mais face aux pensées non conformes, ce qui les transforme en petits flics, en curés inquisiteurs, en procureurs au petit pied pour le compte de l’idéologie dominante, c’est-à-dire, comme toujours, de la classe dominante. Autrefois, la presse était victime de la censure. Aujourd’hui, elle est devenue le vecteur principal de la censure. « Le problème, dit Frédéric Taddeï, aujourd’hui exilé sur RT France, c’est que vous n’avez plus de vrai débat à la télévision française et que ça n’a l’air de gêner aucun journaliste. » Derrière tout cela, il y a de la peur. La peur d’une vague qui monte et que rien, bientôt, ne pourra plus endiguer.

    Il est souvent prétendu qu’à sa manière, Internet réhabiliterait la lecture, et qu’en fait les Français liraient de plus en plus. Pieuse illusion ?

    Le cinéma n’a pas tué le théâtre, la photo n’a pas tué la peinture. On sait bien, aussi, qu’Internet et le papier se complètent plus encore qu’ils ne se font concurrence. Mais il ne faut pas tout confondre. Quand on parle de la lecture dans le grand public, il faudrait déjà savoir qui lit quoi. Le lecteur de Closer et celui du Débat n’ont pas tout à fait le même profil ! Quand on dit que 91 % des Français lisent des livres, ce qui place la France au neuvième rang des pays qui lisent le plus (les États-Unis n’occupant que la 24e place), on ne sait pas toujours si ce sont des polars ou des œuvres littéraires de haute volée.

    Ensuite, la lecture à l’écran est très différente de la lecture d’un livre imprimé. Outre que la première est cause d’une fatigue visuelle beaucoup plus intense, la façon dont l’œil se déplace en lisant n’est pas la même. La lecture numérique est souvent interactive ; contrairement à la lecture papier, elle ne se limite pas à une seule tâche à la fois. Les spécialistes de psychologie cognitive l’ont observé : à l’écran, la lecture se fait en diagonale et par saccades, dans l’immédiateté, ce qui interdit le retour en arrière, la pensée profonde et la réflexion critique. Les circuits neuronaux doivent s’adapter à cette perte des repères spatiaux, due à la disparition d’un lien logique dans la lecture. Si Internet « réhabilite la lecture », c’est donc d’une autre lecture qu’il s’agit. Les enseignants ne devraient pas l’oublier.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 2 octobre 2018)

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  • Montée des nationalismes et des droites extrêmes : retour aux années 30 ?...

    Le 17 octobre, dans son émission « Interdit d'interdire », sur RT France, Frédéric Taddeï recevait, pour évoquer la montée des nationalismes, Thomas Guénolé, politologue et candidat France Insoumise aux élections européennes, Annie Lacroix-Riz, historienne , François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Eléments et Pierre Birnbaum, historien et sociologue.

     

                              

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  • Feu sur la désinformation... (202)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Nick Conrad, Y a-t-il un racisme anti blanc ?
      « Je rentre dans les crèches, je tue les bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents », ce sont les paroles du rappeur Nick Conrad dans sa chanson PLB. Les journalistes tombent des nues, le racisme anti blanc existe.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Frédéric Taddeï est arrivé sur RT France jeudi 27 pour son émission quotidienne Interdit d’interdire. Sur France Inter, au micro de Sonia Deviller, l’ancien journaliste de France télévision souligne l’absence de débat à la télévision française. Pour exercer ce qu’il a fait pendant dix ans, Frédéric Taddeï est donc obligé de s’exiler sur une chaine Russe.

    • 3: Mariage homo, PMA homo, En marche, en avant !
      Le conseil national d’éthique rend son rapport et se déclare favorable à la PMA pour les couples homosexuels. Enfin ça bouge ! se réjouie libération. Une fois de plus, le débat est truqué, biaisé par les accusations d’homophobie.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      La parodie dans le viseur de plusieurs députés LREM. Le « Journal de L’Élysée », un compte ouvertement parodique est dans le collimateur de plusieurs députés. Ils réclament la suppression du compte twitter et accusent le compte de propager des fakenews. Mais dans cette histoire, il est à se demander si les députés ne parodient pas la démocratie.
    • 5 : Ornellas, Bastié, Consigny, Moix, la semaine de Clash et bad buzz
      Une semaine de clash et de bad buzz dans les médias, des pseudo « dérapages » qui fixent bien la ligne rouge à respecter pour exister dans la sphère médiatique.

                                 

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  • Feu sur la désinformation... (194)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Casse et pillage : La France championne du monde
      La France championne du monde de football. La fête a été gâchée par des émeutes sur les champs Elysées, des émeutes bien masquées par les médias.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Festival d’Avignon, festival théâtral, mais aussi festival de propagande. La « question du genre » était au cœur de l’édition 2018, une douzaine d’œuvres se concentraient sur le travestissement, ou encore la « transition sexuelle ». Pour Olivier Py, directeur du festival, « il appartient peut-être au théâtre de changer les stéréotypes de genre ».

    • 3: Zemmour censuré Taddeï réfugié
      Le journaliste Eric Zemmour évincé de RTL sous prétexte d’un avertissement du CSA. L’animateur Frédéric Taddeï viré de France télévision trouve refuge sur la chaine russe Russia Today. La liberté d’expression est-elle passée à l’est ?
    • 4 : Les tweets de la semaine
      La France championne du monde, pour certains médias, les joueurs ne représentent pas que la France mais aussi l’Afrique (Paris Match) il faut donc célébrer « l’excellence noire » (Washington post).
    • 5: Frédéric Haziza le journaliste ex nihilo
      Ancien technicien en informatique, le journaliste Frédéric Haziza jongle entre agression verbale, physique et même sexuelle.

     

                                     

     

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